Nos amis québécois nous emmènent pour 4 jours vivre une aventure exceptionnelle, tellement canadienne : le canot-camping! Mode de transport ancestral, les peuples des Premières Nations se servaient de canots d’écorce de bouleau ou de bois d’épinette pour parcourir de longues distances. Le canot fait partie intégrante du code génétique québécois… Il nous fallait donc vivre cette exéprience!
Après une journée à préparer nos affaires pour 4 jours d’autonomie complète en pleine nature (sauvage), nous voilà partis de bon matin pour avaler les 5 heures de route qui nous séparent de notre lieu de départ.
Nous avons donc 2 canots pour 4, 2 bidons étanches pour nos affaires et la nourriture, et encore 2 autres sacs à dos, dont un étanche. Stéphane a choisi pour nous le circuit 34 du parc de la Vérendrye, qui fait 44 km et compte quelques portages.
Comme nous partons en début d’après-midi, la partie canot sera courte pour aujourd’hui, environ 2 heures au total et 5 km, avec un portage. C’est parti!
Nous arrivons assez rapidement à notre premier portage… Mais qu’est-ce qu’un portage?
La réponse sur la photo : cela consiste à changer de lac… Tous ne se rejoignent pas! Donc, on débarque toutes les affaires des canots, et pendant que Stéphane les transporte sur sa tête (comme sur la photo), nous, on transporte tous les sacs, pagaies etc jusqu’au prochain lac… Et voilà les canots et les sacs arrivés de l’autre côté :
Et alors que l’orage semble s’éloigner, nous repartons. Notre site de camping pour ce soir (premier arrivé, premier servi), se situe sur une des îles en face.
L’installation du campement est rapide car l’orage va finir par nous tomber dessus!
Le feu a fini par être démarré, le dîner lyophilisé servi, le sac de nourriture suspendu à un arbre. Nous sommes donc fin prêts pour admirer le spectacle de la nature…
La nuit est forcément calme… Nous sommes loin de tout! Le réveil est tout aussi calme…
Notre sac perché est toujours là :
Impeccable! Nos repas sont toujours là!
Avant le petit déjeuner, on tient à vous présenter les toilettes :
C’est comme ça sur chaque campement. Le confort est très rustique en canot camping. Il faut être préparé. Il n’y a pas de table non plus, juste le bidon pour les toilettes un peu plus loin et le foyer pour faire le feu, c’est tout!
Justement, c’est l’heure du petit déj, en attendant que nos amis se réveillent, on ramasse les myrtilles, ou bleuets comme on dit ici :
Une grosse journée de canot nous attend, il nous faut donc prendre un bon petit déjeuner! C’est l’heure des crêpes, recette de Stéphane!
Trop, trop bon!! Avec les petites myrtilles, c’était parfait!
C’est donc parti pour une journée avec un petit 20 km au compteur du canot…
Et hop un portage :
On passe des barrages de castor… Ingénieuses constructions!
Hop! C’est passé, nous en passerons plusieurs dans la journée. Nous nous amusons dans les méandres, c’est beau et ludique!
Vogue, vogue, petits canots…
Après environ 6 heures de canot pour aujourd’hui, nous arrivons pour notre deuxième nuit de camping :
Petite toilette rapide dans le lac :
Ce soir encore, après un bon dîner lyophilisé autour du feu, nous sommes fin prêts pour le spectacle de la nature…
Que ces moments sont apaisants… Il n’y a pas un bruit pendant la nuit, pas un humain autour de nous. Le réveil au troisième jour est tout aussi calme :
Un peu moins de canot au programme aujourd’hui, environ 4 heures, néanmoins, le petit déjeuner est primordial. Aujourd’hui, au tour de Caroline de nous faire gouter sa recette du pain bannique, un pain traditionnel des Premières Nations.
Une fois les affaires à nouveau rangées, nous voilà partis pour la journée!
On commence par quelques méandres, une loutre passe devant nous, puis un héron s’envole à notre passage.
Nous allons voir aussi un ours sur la berge! Mais pas eu le temps de dégainer l’appareil photo, il a fait son timide. C’est une journée sans vent, où l’occasion de faire des clichés de toute beauté…
Pas mal encore l’arrêt pique-nique pour ce midi… En pleine contemplation :
Le parcours de l’après-midi est tout aussi joli :
Et ce soir, pour notre dernière nuit au camping, nous avons un emplacement avec plage (et moustiques) !
Cette fois, on peut vraiment se baigner (attention aux sangsues tout de même, on en a vu une belle!), ça fait du bien! Nathalie prépare le dernier feu du voyage, elle se fait plaisir :
Et nous profitons de notre dernière soirée loin de toute civilisation :
Oups, détail, on a oublié de hisser le sac !
Finalement, ce n’était pas un emplacement “n°1” selon Stéphane, on a dû trouver un autre arbre auquel suspendre le sac pour qu’il ne soit pas collé au tronc. La dernière nuit a été plus compliquée pour moi, à cause de toutes les piqûres de moustiques. Elles me feront d’ailleurs souffrir pendant plusieurs jours. Allez, un dernier réveil tranquille :
Un dernier petit déjeuner nature :
Et nous voilà repartis pour moins d’une heure de canot… On a changé les groupes!
Et voilà…Un TRES GRAND MERCI à Caroline et Stéphane de nous avoir permis de vivre cette aventure et de découvrir l’expérience du canot camping en toute confiance et en toute sécurité. Ce n’est définitivement pas un voyage qu’on improvise, nous ne l’aurions jamais fait seules. C’était notre dernière grosse aventure du voyage (ou presque, oui, il nous reste encore quelques péripéties à raconter…).
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