Depuis que nous sommes arrivées hier soir sur l’île, nous respirons à nouveau l’air de l’océan! 2 mois depuis que nous avons quitté les Côtes du Pacifique! En prenant le bateau, on a senti de suite, l’odeur de la mer… ça nous avait manqué finalement! Comme aux USA au printemps… Nous avons 2 jours devant nous pour explorer l’île de Grand Manan, grande comme Belle-Île.
Nous commençons notre journée par la partie nord de l’île : North Head, là où nous avons débarqué hier soir. C’est un petit port de pêche :
Tout à côté, se trouve le phare de Swallowtail, celui là même qui a accueilli le bateau hier soir. Il se trouve en fait sur une île qu’on rejoint par un pont piétonnier.
Le plus beau phare de l’île!
Après avoir passé quelques bicoques de pêcheurs, des algues à sécher, nous arrivons au point le plus au nord de l’île, Northern Head :
Ce phare est nettement moins joli! Seule la côte Est de l’île est parcourue par une route, nous entamons donc notre descente jusqu’à Seal Cove, réputée pour ses anciens fumoirs à harengs. Ils ne sont en effet plus utilisés et certains dans un état de délabrement avancé.
On imagine aisément l’activité intense ici il y a quelques décennies! On reste dans les parages autour du nouveau port, sur la jetée entre l’ancien et le nouveau port, le temps du pique-nique.
Le temps d’admirer le ballet de ce banc de poissons :
On prend aussi le temps d’observer l’activité du port et notamment ce transport de cabanes! On ne comprend pas encore tout au fonctionnement.
On rejoint finalement la partie sud de l’île : Southern Head. Un peu déçue par le phare, mais la côte est vraiment belle !
On pensait commencer une belle rando de plusieurs kilomètres, mais les herbes hautes et le chemin peu marqué nous font renoncer. Nous regretterons pendant ces deux jours le manque d’entretien des chemins, qui fait nous ne ferons finalement aucune rando! Nous décidons donc de revenir voir la marée montante et le travail des pêcheurs à Seal Cove :
Et nous allons enfin comprendre ce que font ces cabanes au milieu du port : c’est pour peser les caisses de homards pêchés. Ces mêmes caisses de homards sont ensuite remises dans l’eau de l’autre côté de la cabane sitôt la pesée faite. C’est un vrai ballet!
Nous explorerons finalement rapidement le seul village à l’ouest de l’île, Dark Harbour :
A notre grande surprise, nous avons donc fait le tour de l’île en une journée ! Ce soir, c’est soirée tranquille au camping et tour du quartier (le camping est petit, on fait vite le tour!). Et on n’a pas de réseau ni de wifi pour publier nos articles!!!
L’occasion de finir mon premier livre du voyage!
Le lendemain, il pleut toute la matinée. Donc on s’occupe, on fait le ménage dans l’ordi, on écrit des cartes postales, et on se décide à sortir pour le déjeuner. On va tester notre premiers lobster rolls, des sortes de sandwichs briochés au homard. On a découvert ça en Nouvelle Angleterre et on adore.
C’était délicieux!! Il y avait l’équivalent d’un homard dedans, oh la la, on en raffole. On recommande l’adresse Sunrise Seafoods!
Pour la digestion, on décide donc de partir, à marée basse, sur une autre île, Ross Island, pour trouver un phare abandonné :
Après avoir croisé quelques coques de pétoncles, nous trouvons le passage :
Une fois arrivées sur l’île Ross, on doit admettre que le chemin est de nouveau totalement impraticable et nous devons faire demi-tour. Nous ferons bien car en fait, de phare, il n’y a plus… Il s’est écroulé lors d’une tempête récente.
On repart donc dans les ports et le long des côtes observer les activités des pêcheurs…
En soirée, nous faisons notre traditionnel tour de camping / quartier :
Bilan de l’île de Grand Manan : c’est joli, il y a encore un côté sauvage. Donc il y a peu d’activités développées pour les touristes : un tour en kayak, un tour pour observer les baleines, des randos (mais donc impraticables), très peu de restos, étonnant! Une journée aurait suffi pour visiter, sauf si on veut en effet se poser et prendre son temps loin de toute agitation citadine.
Demain, notre bateau est aux aurores, nous devons être à l’embarcadère à 6 h 45, mais pas de problème de réveil, on a le coq à côté de la tente qui nous réveille vers 4 h 50… Immuable, imparable aussi!
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