Depuis notre arrivée au Nouveau Brunswick, nous avons peu ou pas de réseau et wifi. Et, à un moment donné, cela pose un problème pour donner de nos nouvelles à nos proches. En plus de prendre beaucoup de retard à la rédaction de ce blog. C’est donc notre mission première aujourd’hui et cela va nous prendre presque la matinée… On se rend à Alma, village touchant le parc national de Fundy, pas de réseau, pas de wifi public. On erre un peu.

On finit par trouver une terrasse de resto qui affiche le mot de passe de son wifi. Nous voilà pendant une heure à proximité dudit resto à appeler nos proches et lire rapidement les nouvelles du monde. Le resto finit par ouvrir et on entre dans la boutique :

Ces belles bêtes… On tient à rattraper notre erreur d’hier, il paraît que c’est excellent ici (et pas cher!), allez, on goûte :

On recommande vivement la formule sea chowder + lobster roll d’Alma Lobster Shop à Alma : c’était super bon (et on les remercie aussi pour le wifi qui nous a permis d’appeler nos parents dans la matinée) !

On recommande aussi les roulés à la cannelle de la boulangerie Kelly’s d’Alma : un délice!

Alma, on y reviendra!

Mais il est temps de partir en rando pour faire la digestion! Retour donc au parc national de Fundy : nous avons choisi une rando de 7 km, baignade incluse : “L’orignal + les Chutes Laverty”, très sympa.

Rando rafraichissante, avec un petit dénivelé, très sympa. Du coup, on a le temps de s’en faire une petite deuxième dans le même coin : La plaine du Caribou, 3,5 km, mais elle a présenté moins d’intérêt à nos yeux.

Nous voilà revenues en ville (ville est est bien grand mot quand on parle d’Alma) pour s’offrir un dîner (maison) avec vue sur la marée montante :

Si si, le temps de manger notre wrap, on voit la mer monter dans le port! Notre soirée s’achève avec un petit S’more, ça faisait longtemps!

Le lendemain, on a plus de randos prévues, mais elles sont assez courtes.

On démarre du camping (toujours apprciable) pour faire le “Le Hâvre” : cela nous permet d’en apprendre davantage sur le passé de Wolf Point (il y a eu une scierie importante et donc un petit village sur les lieux mêmes de notre camping, difficile à croire!):

Sur l’une des photos, on lit la citation de John Muir : “Lorsque l’on tire sur une seule ficelle dans la nature, on s’aperçoit qu’elle est reliée au reste du monde”. Les exemples, négatifs et positifs, sont nombreux autour de nous. Exemple ici : l’industrie du bois, prépondérante avec un impact économique fort ici pendant près d’un siècle a, de par la pollution engendrée par les rejets de sciures dans la baie de Fundy, rayé de la carte un certain nombre d’espèces de poissons (dont le saumon de l’Atlantique) et de crustacés, malgré les appels au secours des pêcheurs de l’époque.

Nous poursuivons notre exploration du parc en parcourant un autre sentier au départ du camping : “Le sentier de la mine de cuivre”, 6 km : on s’attendait à découvrir une ancienne mine de cuivre et de superbes panoramas sur la baie de Fundy, et bien pas vraiment! Mais la rando était sympa quand même :

Retour au camping pour le pique-nique!

Et c’est reparti pour l’après-midi avec plusieurs petites randos au programme. Tout d’abord, celle du Cape Matthews (5 km) :

Comme partout, les touristes se croient tout permis …

Puis, nous passons par les jolies chutes de Dickson (1,5 km) :

Des écureuils peu farouches nous accompagnent régulièrement lors de nos repas au camping. On les entend plus qu’on les voit :

En plus de notre traditionnel tour de camping après le dîner, nous retournons à Alma voir le retour de pêche. Impressionnant, c’est un joli ballet !

Nous nous rendons près du bateau d’Alma Lobster Shop (chez qui nous avons déjeuné hier) qui nous ouvre une caisse après la pesée!

Impressionnant! Et voilà qu’on en pince pour les lobsters!

La pêche au homard est très lucrative au Canada (plus d’un milliard de dollars par an à partir de 2015). Dans ce tout petit port, la dame d’Alma Lobster Shop nous a avoué que la quasi totalité de ces homards allaient partir à l’exportation en Europe… Comment est-ce possible d’en pêcher autant? Le homard se plaît ici, encore plus qu’avant avec le réchauffement de l’eau, et surtout, chaque année, des dizaines de milliers de jeunes homards sont relâchés ici quand ils ont entre 4 et 6 semaines, à un stade où ils ne servent donc plus de repas à leurs prédateurs… Les quotas de cette pêche très lucrative (quelques mois par an) sont donc très grands…

Les bateaux rentrent les uns après les autres, leurs caisses sont sorties des cales (en eau) des bateaux, puis sont pesées et transportées pour être conditionnées.

C’était très intéressant! Et voilà comment sont passés nos 2 jours à Fundy! Demain, nous poursuivons le long des côtes de la baie de Fundy (toujours payantes…).

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