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Ce matin, on quitte les biquettes de notre ferme AirBnb du Nouveau Brunswick à la frontière avec le Québec, sous le beau temps :

Direction le Québec!

4 heures de route et un pique-nique plus tard le long de la côte Est de la Gaspésie…

Nous arrivons finalement à Percé à 13 h 30, on fonce au bateau (qu’on ne peut pas réserver sur Internet) pour aller à Bonaventure, mais c’est trop tard… Le bateau de 14 h ne nous permet pas de passer suffisamment de temps sur l’île car le dernier bateau est à 17 h… Vraiment??? En pleine saison, le dernier bateau est à 17 h? Bref, pas grave, on s’adapte comme d’habitude. On prendra le premier bateau demain matin à 9 heures.

On visite Percé du coup… C’est joli et rempli de touristes…

C’est toujours marrant pour nous de voir les mots français conservés ici, comme “cuisinette” à la place de “kitchenette”. On découvre aussi qu’Armor Lux a l’air de cartonner ici :

On prend un peu de hauteur en randonnant jusqu’au Mont Ste Anne (un 26 juillet…), la vue est superbe!

On voit la Roche Percée et l’île Bonaventure où nous allons demain.

On rejoint notre camping pour la soirée, le camping du Phare : la vue est très sympa du camping (mais pas de notre emplacement, on a mal visé pour une fois!)

C’est pleine lune, le ciel est superbe.

Le lendemain matin, après une nuit calme (on était au bout du camping, ça a ses avantages), on plie rapidement après le petit déjeuner :

A 8 h 30, on est dans la file sur l’embarcadère de Percé. On commence par une croisière d’une heure autour de la Roche Percée et de l’île Bonaventure.

On voit des petits pingouins passer :

Le tour de l’île est très agréable, on voit déjà beaucoup de fous de bassan et des phoques gris. On voit aussi des hérons et des pygargues.

Au bout d’une heure, on pose finalement le pied sur l’île Bonaventure. C’est parti pour 9 km de rando. Objectif : voir des oiseaux.

Et là… Comment dire, on les entend de loin…

52 000 couples de fous de Bassan, soit 104 000 oiseaux, sans compter les jeunes. Tout le monde s’exprime!

ça parade, ça se prend le bec, ça discute.

Très impressionnant de pouvoir voir ces colonies de si près!

On poursuit notre chemin jusqu’à la prochaine colonie :

Le tour du reste de l’île est tout aussi beau :

Tout en admirant les fous de Bassan plonger pour pêcher. Leur vitesse peut atteindre 100 km/h au moment de l’impact à la surface et il peuvent plonger jusqu’à 15 mètres de profondeur.

Jusqu’à 150 personnes vécurent sur l’île Bonaventure à la fin du 19ème siècle, des pêcheurs et leurs familles. Avec le déclin de la pêche et l’avènement du tourisme (grâce au chemin de fer) en Gaspésie, les pêcheurs sont devenus hôtes… Jusqu’au rachat de l’île par le gouvernement dans les années 1970.

On peut encore visiter par exemple la Maison Duval, construite par le capitaine Duval. Les familles sur l’île avaient souvent une dizaine d’enfants. Retour en 1912 donc :

Retour sur l’embarcadère et pique-nique en attendant la navette retour :

Oui, j’ai un nouveau “chandail”! Bilan : on a adoré notre visite sur l’île Bonaventure et nous avons été impressionnées de pouvoir approcher les Fous de Bassan de si près sans avoir l’impression de les déranger.

Nous repartons sur la route, 1 h 30 jusqu’au Parc National de Forillon.

Renseignements pris pour les randos de demain, nous faisons une très courte rando dans le parc, “Les Chutes” :

Un petit phare au passage :

Et puis, nous arrivons à notre camping, “L’auberge Griffon”, on adore!

Notre emplacement est à nouveau à distance de marche de la voiture, mais l’auberge au bord de l’eau (avec le wifi pour publier), c’est top! Et notre emplacement est petit mais en forêt avec beaucoup d’intimité, on adore.

Damain, on fait le parc de Forillon et toutes les randos prévues cet après-midi et demain, histoire de rattraper le contre-temps pris avec l’île Bonaventure.

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