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Et voilà! Nous arrivons dans le 5ème état canadien de notre voyage (sur 9 au total) : l’Ontario !

Nous allons conduire 6 heures (sans les arrêts) jusqu’à notre destination de ce soir. L’Ouest de l’Ontario, ce sont des lacs, des lacs, des lacs :

Mais aussi de la faune :

3 vautours et 3 pygargues se disputent un cadavre. Et fait étonnant, quand nous sommes arrivées sur le lieu du “crime”, les pygargues attendaient que les vautours se soient servis…

Quelques instants plus tard, nous rencontrons finalement nos premiers mooses!!! Youhou!!!

Et puis un autre ! Beaucoup plus grand :

On se rend alors compte qu’on confond tout… Moose et caribou sont complètement différents. Le moose est un élan, le plus grand cervidé du monde, ses bois poussent annuellement et tombent après la saison de rut. Le caribou appartient en fait à la famille des cerfs.

Une pause pique-nique au bord d’un lac est bien méritée pour se dégourdir les pattes :

En fin d’après-midi, nous arrivons finalement à notre destination : Kakabeka Falls, hautes de 40 mètres, couleur café, particulièrement puissantes.

Nous nous installons au camping tout proche et retournons admirer les cascades au sunset :

Le temps d’observer la faune locale…

Durant la nuit, nous allons être réveillées toutes les deux de manière étonnante : une moufette a dû se sentir en danger en passant près de la tente et a émis ce doux parfum si caractéristique, mais si puissant qu’il nous a réveillées!

Ce matin, l’orage s’annonce pour la journée! Nous équipons notre tente d’un revêtement waterproof dernier cri!

Puisque nous sommes à Kakabeka Falls, pourquoi ne pas faire une belle petite rando de 4 km, Little Falls? Parce qu’elle est fermée!!! Inondations, again! Nous descendons alors à Thunder Bay, la plus grosse ville à l’ouest de l’Ontario (110 000 habitants), sur le Lac Supérieur.

Les quais sont encore vides, le lac ne doit pas être dégelé depuis si longtemps!

Cette partie de la ville s’est développée avec l’arrivée de la voie de chemin de fer en 1905. Mais, à quelques kilomètres de là, les Français s’y étaient établis depuis bien longtemps…

Le Fort William, centre opérationnel de la Compagnie du Nord-Ouest entre 1803 et 1821, constitue une plaque tournante dans l’histoire du Canada. À compter de 1971, il a été fidèlement reconstruit comme site historique, à 15 km de son emplacement originel à l’embouchure de la rivière Kaministiquia, sur la rive nord du lac Supérieur. Fort William est un lieu de passage majeur à bien des égards. Aux XVIIIe et XIXe siècles, il servait de point de rencontre entre l’est et l’ouest du continent dans l’importante industrie de la fourrure à l’ouest des Grands Lacs.

Pour arriver à ce site depuis Montréal il fallait environ 6 semaines en canoë, et pour aller vers l’Ouest (Winnipeg notamment), il fallait environ 10 semaines, toujours en canoë! Visite guidée fort intéressante (en anglais), il nous faut cependant encore éclaircir quelque peu les conflits entre la compagnie du Nord-Ouest et la compagnie de la baie d’Hudson. C’est un peu flou pour nous.

L’orage se faisant toujours menaçant en fin de journée, nous en profitons pour tester une brewery, Sleeping Giant Brewing, et recharger les batteries (ordi, téléphones) / rattraper le retard sur le blog avec le Wifi, etc.

Demain, si les orages nous laissent tranquilles, nous poursuivrons notre progression vers l’Est de l’Ontario.

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